Quand la sculpture entretient l’espace architectural

Vincent Herlemont, plasticien, invite les élèves à partager une expérience physique de l’espace au sens géométrique et scientifique du terme. Par des changements d’échelle, des systèmes mobiles, des transformations de l’espace, des jeux optiques ou des transformations de matériaux, il va expérimenter des situations et des formes qui conduisent à des perturbations spatio-temporelles. Au sens comique plus que métaphysique.

Il s’agit ici d’aborder la réalisation d’une structure architecturale labyrinthique, réalisée par assemblage (accumulation) de maquettes d’escaliers.

Lors du dernier atelier, les élèves ont découvert la technique du fusain.

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Les élèves ont compris que le fusain donne des traits et des aplats noirs d’une densité facile à moduler et qui s’effacent sans difficulté. Il permet un grand nombre de repentirs et de corrections. Le dessin au fusain se reporte, inversé, sur un support en contact avec le papier et s’estompe facilement. Les traces laissées par le fusain naturel peuvent être enlevées ou atténuées avec une gomme mie de pain, gomme la mieux adaptée, puisqu’elle n’étale pas le carbone très poudreux. Tout au long de la séance, les élèves ont pu se questionner au travers de leur production plastique sur Comment se construit la relation entre l’œuvre et l’espace qui l’accueille ?

Marjorie FLOERS, professeure d’arts plastiques

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